Tout savoir sur l’agriculture biologique

L’agriculture biologique voit sa création dans les années 20. Ce système de production agricole basé sur des pratiques respectueuses de l’environnement arrive en 1950 en France avant d’être officialisé en 1980.

Aujourd’hui, le marché du bio français avoisine les 12 milliards d’Euros, d’après le ministère responsable. Une consommation en hausse à l’échelle planétaire avec une surface d’exploitation totale de près de 70 millions d’hectares dont l’Australie et ses 35.9 millions d’hectares en haut du podium.

agriculture biologique

 

Qu’est-ce que l’agriculture biologique ?

L’AB ou Agriculture Biologique met en avant les différentes techniques et modes de production tout en respectant l’environnement et le bien-être animal tout en tenant compte de la qualité des produits. Ces derniers portent ensuite le logo AB, gage du respect des cahiers de charges établis par les organismes concernés. Cette méthode proscrit l’utilisation d’intrants chimiques, produits phytosanitaires, pesticides et OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) ce qui le différencie de l’agriculture traditionnelle.

L’agriculture durable de son côté, s’axe sur un renforcement de la dimension économique et sociale avec un seul objectif : l’autosuffisance sans impacter sur les ressources naturelles dédiées à la génération future. Les pratiques sont certifiées par le label « Haute Valeur Environnementale » attestant le respect de différentes conditions d’exploitation agricole.

L’agriculture dite raisonnée par contre n’interdit pas l’usage des pesticides ni d’OGM en cas de besoin. Même si les détenteurs du label AR sont contrôlés par des certificateurs agrées, ils suivent des cahiers de charges. Les techniques y sont plus poussées en vue de les adapter à la production.

 

Les avantages et les inconvénients de l’agriculture biologique en France

L’agriculture biologique regroupe de nombreux avantages :

  • Respect de l’environnement
  • Préservation des sols avec l’exclusion des pesticides et autres intrants chimiques
  • Bénéfique pour la santé humaine. Les produits phytosanitaires contiennent des substances cancérigènes et d’autres à l’origine de nombreuses pathologies.
  • Déséquilibre de la chaîne alimentaire avec les impacts sur la faune et la flore

Toutefois, l’AB possède également ses limites :

  • Elle ne peut pas assurer une productivité de masse
  • Les dépenses sont importantes à chaque étape de la production, engendrant un prix élevé des articles bio à la vente.

Les principales règlementations en vigueur

De nombreuses règles drastiques balisent les fondements de l’AB. Cela concerne avant tout la notion de production.

Aucun recours à des intrants chimiques, de synthèse ou d’OGM n’est tolérée. Les pesticides et engrais d’origine naturelle sont les seuls admis. Il est donc nécessaire d’établir une liste positive des produits utilisables.

Le bien-être animal est également mis en avant avec le respect des méthodes d’élevage extensif et une alimentation bio. Définir les surfaces des espaces de vie, les pâturages, tout en respectant l’environnement et en préservant les ressources naturelles.

Différents principes de contrôles et de certification sont mis en place afin que l’opérateur se conforme aux consignes du cahier de charge établi par les professionnels homologués. Le règlement (CE) n° 834/2007 du 1er janvier 2009, régit d’ailleurs toute l’Union européenne sur le sujet, appuyé par le règlement (CE) n° 889/2008 pour les modalités d’application.

 

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