Comment l’agriculture biologique préserve-t-elle l’environnement ?

Les différents organismes de santé sont formels sur un point : consommer bio permet de préserver notre santé. En effet, les divers pesticides et engrais chimiques utilisés dans l’agriculture conventionnelle et contenus à forte dose dans notre alimentation impactent sur notre bien-être. D’un autre côté, l’AB est actuellement en plein essor. Adoptant une approche nouvelle comme mode de production, elle proscrit l’usage des intrants synthétiques et chimiques afin de promouvoir des effets bénéfiques pour l’Homme, mais aussi pour son environnement.  

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L’agriculture biologique préserve la biodiversité

L’AB privilégie les techniques évitant la dégradation et l’épuisement des ressources naturelles tout en protégeant les espèces et les différents écosystèmes. Elle assure une production moins intensive permettant ainsi la multiplication des insectes pollinisateurs (abeilles, papillons…) ainsi que les ennemis naturels des insectes et animaux ravageurs de cultures comme les coccinelles, les crapauds ou encore les hérissons. Elle fournit plus de vie dans le sol. L’absence de fertilisants et pesticides permet le développement des micro-organismes et des vers de terre.

Dans les exploitations biologiques, on retrouve plus de fleurs et de plantes sauvages qui sont surtout une source de nourriture pour certaines espèces (oiseaux, invertébrés..). La rotation de culture assure une agrobiodiversité plus importante, mais également une variation d’éléments paysagers offrant parfois des abris et des ressources alimentaires pour la faune.

 

L’agriculture biologique est meilleure pour le climat

D’après la FAO, l’AB est une alternative intéressante afin d’optimiser les performances des ressources renouvelables. Selon diverses études, l’agriculture conventionnelle serait responsable de l’émission d’environ 33 % des gaz à effet de serre à l’échelle mondiale, et cela durant toute la chaine de production. L’AB quant à elle permet de réduire ces émissions nocives. Grâce aux différentes techniques et pratiques de gestion agricole, la réduction de la diffusion de protoxyde d’azote et de méthane est possible. Ces particules réchauffent l’atmosphère du fait qu’ils ont tendance à absorber les rayons infrarouges.

Ces différentes méthodes de l’AB permettent d’obtenir un pourcentage élevé de matière organique dans le sol permettant le stockage de CO2. De plus, de nombreuses études ont démontré que les sols biologiques offrent une plus grande capacité de rétention d’eau.

 

L’agriculture biologique respecte la qualité de l’eau

Comme l’AB proscrit l’usage des intrants chimiques de synthèse, cela permet la préservation de la flore et de la faune aquatique. Les engrais organiques utilisés contiennent de l’azote qui se combine à l’argile du sol, se transforment ensuite en nitrate soluble limitant ainsi les risques de lessivage. Ces pesticides et autres substances responsables de la pollution de l’eau sont substitués aux profits des pratiques tels que les désherbages mécaniques, les cultures intermédiaires, les bandes enherbées et des haies, etc.

La pollution en nitrate peut également être évitée par le chargement modéré d’animaux (par ha) grâce notamment aux exigences de l’AB. On rappelle qu’elle peut être produite par une forte concentration animale dans les installations agricoles.

 

L’agriculture biologique respecte la fertilité des sols

Les différentes techniques strictes de l’AB comme la rotation des cultures, l’utilisation d’engrais biologiques, et bien d’autres encore, visent essentiellement à maintenir la qualité du sol. Des approches favorables à la faune et à la flore, car elles mettent en place une composition et une structure améliorée du sol et la création d’un système plus équilibré (une meilleure porosité, une capacité de rétention d’eau accrue, une teneur en matière organique élevée, une activité biologique développée…)

Ainsi, les sols subissent moins d’expositions aux facteurs d’érosions. La biodiversité des sols est plus importante et mise en valeur tandis que les pertes de substances nutritives sont réduites. Cette richesse en matière organique permet la pérennisation et l’accroissement de leur productivité.

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