Comment obtenir le label bio ?

Le logo AB est un label de certification garantissant la composition d’un produit issu de l’agriculture biologique. Son apposition certifie que toutes les étapes de contrôle obligatoire ont été passées avec succès, depuis le producteur jusqu’au consommateur, et que les produits destinés à l’alimentation humaine ou animale respectent les normes mises en vigueur en France. Pour les produits transformés, les ingrédients d’origine biologique doivent au moins présenter un taux de 95 %.

label bio agriculture

Quels sont les organismes référents ?

Le label AB est une propriété du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation créée en 1985. Il est en accord avec le label européen « Eurofeuille » depuis 2008, mais est toutefois encadré par des règlementations très strictes : le Règlement (CE) n° 834/2007 du 28 juin 2008, le Règlement (CE) n° 889/2008 de la Commission du 5 septembre 2008 ainsi que le Règlement (CE) n° 1235/2008 du 8 décembre 2008. En France, l’INAO ou l’Institut national de la qualité et de l’origine et l’Agence Française pour le Développement et la Promotion de l’Agriculture Biologique (Agence Bio) se chargent de leur bonne application.

Tous les acteurs du secteur agroalimentaire sont concernés par la marque AB. En passant par les agriculteurs, les transformateurs, les distributeurs, elle s’adresse également aux préparateurs, aux importateurs, mais aussi aux cueilleurs de plantes.

L’INAO comme l’Agence bio, qui sont des autorités publiques, délèguent les missions de contrôles d’une fois par an, aux organismes certifiés, impartiaux et indépendants. Les plus connus sont : Agrocert, Certipaq, Ecocert, Qualité France et SGS-ICS.

 

Quels sont les critères d’attribution du label ?

Pour bénéficier du logo AB sur ses produits, l’acteur doit obligatoirement respecter le référentiel établi dans le cahier des charges. Il établit les normes ainsi que les règlementations encadrant l’agriculture biologique comme l’utilisation d’un terrain n’ayant pas reçu de fertilisants chimiques durant 2 à 3 ans par exemple.

Les différents engagements concernent les sections de l’agriculture et de l’élevage. Pour le premier, les plantations ne doivent pas bénéficier de traitements chimiques, que ce soit avant, pendant ou après les récoltes. Pour le second, le bien-être des animaux est mis en valeur. Leur alimentation par exemple, ne doit pas contenir d’intrants chimiques ni de traces d’OGM tandis que les bâtiments d’élevage doivent avoir un accès et un parcours extérieur. En cas de maladie, les traitements par médicaments doivent être limités.

 

Demander le label biologique

Pour obtenir le label bio, l’acteur envoie une demande aux organismes certifiés. Ceux-là envoient ensuite des inspecteurs pour réaliser différents contrôles tandis que le demandeur doit impérativement respecter la période de conversion en bio de 3 ans de production. Si tous les engagements sont respectés, il pourra bénéficier d’un certificat de conformité biologique attestant son statut de producteur bio. Pour ce qui est du coût, cela dépendra entièrement de la taille de l’exploitation. En moyenne, la certification revient à 0.5 % du prix d’un produit fini. Chez Ecocert par exemple, elle est d’environ 350 euros pour un cultivateur sur 3 hectares.

Post author