A l’occasion de la révision de la loi de bioéthique, la nouvelle exposition de Science actualités, qui se tiendra jusqu’au 8 février 2009 à la Cité des Sciences, explore l’univers des tests génétiques, des dernières techniques d’imagerie et, plus globalement, de la médecine prédictive.
Aujourd’hui, l’objectif de la médecine est de prévenir la maladie plutôt que d’avoir à la guérir : tests prénataux au cours de la grossesse, tests de prédisposition génétique à des maladies, tests et techniques d’imagerie pour dépister le plus précocement possible d’éventuelles maladies…
Au-delà des applications strictement médicales et de l’émergence progressive d’une médecine personnalisée, l’explosion du marché des tests pose un certain nombre de questions d’ordre psychologique, éthique et social.
Par le biais de panneaux de textes, d’œuvres d’art, de dessins, de photographies et de films, Médecine prédictive : l’explosion dresse un état des lieux factuel, objectif et rigoureux du sujet et donne l’occasion aux experts, aux scientifiques et au public de s’exprimer librement autour de quatre thèmes :
- La médecine prédictive : pour quoi faire ?
- Les tests génétiques : un marché en plein essor
- Une diversité de marqueurs et de techniques d’imagerie
- Quel avenir pour la médecine prédictive et les tests ADN
Médecine prédictive : quelques chiffres
Plus de 1 000 tests génétiques sont désormais disponibles dans le monde
En 2007, 1 497 maladies ont fait l’objet d’un test dans 616 laboratoires du monde entier.
En France, près de 70 % des anomalies congénitales du fœtus ont été dépistées, contre 16 % en 1983.
Il y a encore trente ans, aucune technique d’imagerie fœtale n’existait.
A Paris, le nombre de naissances d’enfants atteints de trisomie 21 a diminué de 3 % par an entre 1983 et 2000 et s’est stabilisé autour de 7 naissances pour 10 000 depuis 2001. Alors que parallèlement, le nombre de fœtus atteints de trisomie 21 continue d’augmenter, en moyenne de 5 % par an (du fait de l’élévation de l’âge maternel).
