Maladie d’Alzheimer : se protéger par l’alimentation ?

A l’occasion de la journée mondiale Alzheimer qui aura lieu le 21 septembre prochain, intéressons nous à l’acide gras DHA qui pourrait réduire de façon significative, le développement de cette maladie.

La maladie d’Alzheimer : causes et conséquences

Aujourd’hui, près d’un million de personnes seraient atteintes par la maladie d’Alzheimer ou par une maladie apparentée. Ce sont autant de familles en France qui sont confrontées au jour le jour aux difficultés de l’accompagnement de leur proche.

Pour la journée de sensibilisation grand public, de nombreuses manifestations sont organisées partout en France avec l’objectif d’informer sur la maladie et de faire connaitre les actions de soutien proposées aux malades et aux familles par les associations du réseau France Alzheimer.

La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative du tissu cérébral qui entraîne la perte progressive et irréversible des fonctions mentales. C’est la principale cause de démence chez les personnes âgées.

La cause exacte de cette maladie est encore inconnue. Les chercheurs supposent que des facteurs environnementaux et génétiques y contribuent.

Depuis quelques temps, des études tendent à montrer qu’en consommant des aliments riches en DHA, l’évolution de la maladie serait retardée. C’est ce que pense l’équipe Neurodégénérescence et Métabolisme Lipidique (NML) de Thierry Pillot qui y faisait déjà référence en 2005.

Le DHA : un acide gras qui pourrait prévenir la maladie ?

L’acide docosahexaènoïque (ou DHA) est un acide gras appartenant à la famille des oméga 3. Le cerveau et le cœur en ont besoin pour fonctionner correctement.

Chez l’homme, un taux de DHA correct peut réduire le niveau de triglycérides dans le sang, ce qui permet de diminuer les risques de maladie cardiaque. De faibles niveaux de DHA ont été associés avec les troubles de l’attention (ADHD), la maladie d’Alzheimer, et la dépression (entre autres), et il semble certain que la prise de compléments de DHA (alimentation fonctionnelle) soit efficace dans la lutte contre ce type de maladies.

Selon Thierry Pillot les lipides, et en particulier l’Oméga 3 DHA, pourraient empêcher le développement de la maladie.

Thierry Pillot est d’ailleurs un des premiers chercheurs à formuler l’hypothèse du mécanisme de départ de la maladie dans les années 90 : l’agent toxique peptide A Bêta, sous forme soluble, produit par le cerveau de tout un chacun, est responsable des altérations pré-symptomatiques de la maladie.

Bien que les DHA soient naturellement présents dans les poissons gras, les crustacés et certaines algues, l’équipe de recherche travaille en partenariat avec des industriels sur des projets d’aliments fonctionnels enrichis en DHA optimisés pour renforcer la bioréactivité face au développement de la MA.

Sachant que dès 2009, les états membres de l’Union Européenne doivent rédiger des allégations figurant sur les produits alimentaires conformes à une vérité scientifique (attestation à l’appui), on peut parfaitement imaginer dans un futur proche certains emballages alimentaires afficher la mention « Aide à prévenir de la maladie d’Alzheimer ».

A suivre…

 

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