Les produits cosmétiques non comédogènes

Depuis quelque temps, vous avez sans doute remarqué la mention « non comédogène » sur certains produits cosmétiques. Ils sont surtout recommandés par les dermatologues pour les personnes possédant une peau fragile ou qui a tendance à loger des imperfections. Aujourd’hui, ces produits sont devenus une routine beauté. On fait le point dans cette revue.

produits cosmétiques non comedogenes

 

Qu’est-ce qu’un produit comédogène ?

Par définition, un produit est classé comédogène quand il entre en action pour accentuer ou par favoriser l’apparition des comédons. Ces derniers constituent les pores de la peau où se forment des amas de matières sébacés empêchant alors la respiration du tissu cutané.

Lors de l’application du produit, il se forme un film étanche afin de préserver l’hydratation de l’épiderme en retenant l’eau à la surface. Mais aussi, il assure la protection de la peau contre les agressions extérieures. Toutefois, son caractère occlusif interfère avec l’évacuation de sébum et peut engendrer des effets indésirables comme :

  • Les microkystes ouverts ou points noirs
  • Les microkystes fermés sous la forme de bosses blanches
  • La dilatation des pores
  • L’apparition de boutons d’acné (rouges et douloureux). Ils persistent et laissent souvent des cicatrices sur la zone.

 

Comment reconnaitre un produit non comédogène ?

Afin de jauger le taux de comédogénicité d’un produit, appuyez-vous sur deux facteurs. Premièrement, par sa composition et sa rapidité de pénétration. Pour une huile par exemple, plus elle est faible en acide oléique, plus elle traverse facilement les pores et moins elle les obstruera. Deuxièmement, la sensibilité du produit à l’oxydation. Plus il est sensible à l’environnement et aux agressions extérieures, plus il est comédogène.

Toutefois, la mention « non comédogène » n’est pas règlementée. En effet, elle n’est pas régie par une règlementation comme l’apposition des labels. Elle dépend surtout des engagements de la marque vis-à-vis du consommateur.

De ce fait, si vous voulez savoir si un produit est non comédogène, il faudra vous concentrer sur les étiquettes et la liste des composants. En règle général, on évite les ingrédients occlusifs et les agents filmogènes comme les cires minérales dérivées des hydrocarbures, végétales ou animales (d’abeille, lanoline…), les gommes ou encore les résines (algues rouges, xanthan…). Éloignez-vous également des huiles minérales ou encore des silicones. Pour les huiles végétales, vous pouvez les classer sur 5 niveaux de comédogénicité en partant de 0 (non comédogène : Argan, avocat, baobab, jojoba, camélia, tournesol…) à 5 (très comédogène : germe de blé).

Cependant, on note que la comédogénicité d’un produit n’est pas toujours le seul responsable de l’apparition des imperfections cutanées. Il y a d’autres facteurs à prendre en compte, mais aussi, chaque peau est unique et réagit différemment face à un ingrédient. Une huile à base de noix de coco sera proscrite pour une personne à la peau grasse, mais ses propriétés hydratantes sublimeront les peaux sèches. Il est donc préférable de tester afin de savoir quel produit convient le mieux à son type de peau.

 

 

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