Slow Food en opposition à Fast Food, est la référence à une vie moins frénétique, en commençant autour de la table. Se nourrir est fondamental pour vivre. Le fait d’améliorer la qualité de notre alimentation et de prendre le temps d’en profiter est une manière simple d’insuffler un peu de joie dans notre vie. Telle est la philosophie de Slow Food… Fondée par Carlo Petrini en 1986, Slow Food est devenue en 1989 une association internationale. Elle compte aujourd’hui 83 000 membres, répartis dans 107 pays. Les objectifs de Slow Food Slow Food s’attache à redonner une légitimité au plaisir de manger, en apprenant à redécouvrir la richesse des recettes et des saveurs, à reconnaître la diversité des lieux de production et de ses producteurs, à respecter le rythme des saisons et des plaisirs de la table. La recette consiste à associer au plaisir un comportement responsable face aux produits que l’on consomme et de revendiquer le droit à en jouir pour tout le monde. C’est ce que Slow Food appelle l’éco-gastronomie.Les aliments promus par l’association sont des produits bons, propres et justes : remarquables du point de vue gustatif, respectueux de l’environnement et assurant de conditions équitables au producteur. Slow Food souligne par ailleurs l’importance de l’éducation au goût, comme meilleure arme contre la dégradation de la qualité alimentaire et comme meilleure marche à suivre face à la standardisation de notre alimentation. Le réseau Slow Food Le siège international de Slow Food se situe à Bra, en Italie.Le réseau de 83 000 membres de Slow Food est réparti en sièges locaux – nommés Condotte en Italie et Conviviums dans le reste du monde, tous étant coordonnés par un responsable de Convivium – qui se chargent d’organiser des cours, dégustations, dîners, voyages, de promouvoir les campagnes lancées par l’association au niveau local et de participer aux grands événements organisés par Slow Food au niveau international. Plus de 800 Conviviums Slow Food sont actifs dans 50 pays. Les Conviviums forment la base du mouvement international.Slow Food France, fondé en 2003, rassemble environ 2000 adhérents qui se réunissent autour des initiatives de 35 Conviviums locaux, actifs et dynamiques sur tout le territoire français. Slow Food dans le monde Slow Food travaille aussi bien localement qu’avec des organismes internationaux tels que la FAO, agence des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Slow Food a tissé au fil des années des liens d’amitié avec plusieurs gouvernements à travers le monde : il exerce par exemple une activité de conseil auprès du Ministère de l’Agriculture italien, et collabore avec la Mairie de New York et le gouvernement brésilien Les Projets Internationaux L’Arche du Goût recherche, catalogue, décrit et signale des saveurs orphelins du monde entier, des produits en danger d’extinction mais encore vivants et aux potentialités productives et commerciales réelles. Le Comité Scientifique de l’Arche a établi les critères de sélection des produits : excellence gastronomique, lien avec le territoire, caractère artisanal, dimension durable des exploitations et danger d’extinction. Les Sentinelles sont des projets ciblés

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En janvier 2014, le blog Brunch.fr présentait les tendances d’alimentation pour la nouvelle année. Selon le blog, les légumes et les poissons seront à l’honneur cette année. Les consommateurs seront de plus en plus attentifs à leur alimentation, en privilégiant les produits bio et les aliments issus de l’agriculture locale. Dans les grandes lignes, on peut parler du retour de la tendance « slow-food », qui recommandait l’alimentation équilibrée. Le concept de « slow-food » est né il y a quelques années, en réponse au célèbre « fast-food ». Il s’agit de promouvoir les aliments bio et de mettre en valeur les produits d’origine locale. Les adeptes du « slow-food » prennent leur temps et apprécient les goûts des aliments. Ils sont en même temps désireux de redécouvrir les plats d’antan. Les tendances culinaires en 2014, présentées par Brunch.fr Dans un de ses billets, le blog Brunch.fr préconise 5 tendances pour cette année. Dans les grandes lignes, les consommateurs partiront à la redécouverte des légumes, des produits bio et des aliments alternatifs sans gluten. Ils vont également réintroduire les poissons dans leurs repas. On pourra ainsi observer un intérêt pour la diversité des espèces de poisson, pour les sushis, pour les algues et pour les légumes marinés. En matière de goûts, le blog préconise une préférence pour le sucré-salé. Il y aura également un retour des recettes médiévales et des ingrédients oubliés, que l’on doit à la série télévisée « Game of thrones ». En parallèle, d’autres consommateurs seront davantage ouverts aux plats et boissons du monde, dont le fameux cocktail mojito en version solide. Le blog Brunch.fr parle également d’une tendance à manger dans la rue, des restaurants mobiles et des événements autour de la cuisine équilibrée. A noter les concepts de « social dining » (les groupes d’amis qui se rejoignent dans un restaurant ou chez l’un d’entre eux pour dîner ensemble) et de « foodbike » (le concept de vélo-restaurant a été importé des Etats-Unis et séduit déjà le public parisien, toulousain et lyonnais). Les techniques de cuisson En matière de technique de cuisson pour une alimentation équilibrée, on observe depuis quelques années le retour des planchas. Ce sont des plaques d’origine espagnole, très utilisées par les pèlerins de Saint Jacques de Compostelle au 19e siècle. Depuis, les plaques de cuisson ont évolué et se déclinent aujourd’hui en une multitude de modèles électriques et gaz. Utilisées avec prédilection dans le Pays Basque et dans la région méditerranée pour la préparation de plats à base de poissons, légumes et crustacés, les planchas ont finalement séduit les consommateurs d’autres régions.

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Il y a quelques années on parlait du « slow-food », la tendance de manger sain et équilibré, en privilégiant les produits locaux et biologiques. Aujourd’hui, le principe du « slow » fait un voyage dans l’univers de la mode. C’est la raison pour laquelle les consommateurs sont privilégient de plus en plus souvent les fibres textiles de qualité. Tout comme le commerce équitable dans l’agro-alimentaire, le « slow wear » est devenu une véritable tendance dans le prêt-à-porter. Les consommateurs sont de plus en plus intéressés d’avoir une visibilité sur l’origine des produits textiles et le processus de fabrication. Cependant, il n’est pas toujours facile de comprendre les étiquettes des vêtements et des accessoires de mode. L’origine et la fiabilité du processus de fabrication Sur la plupart d’étiquettes, le « made in » n’est plus une garantie, car on utilise souvent des matières premières importées d’autres pays dans le processus de fabrication. Or, il arrive souvent que ces matières contiennent des substances chimiques et des colorants toxiques pour la peau. Parmi les substances les plus toxiques, certains fabricants utilisent les dérivés de pétrochimie (dans le polyester), le mercure et le plomb. Il s’agit souvent de tissus plus intéressants en terme de prix, mais moins bénéfiques pour les utilisateurs. Connaître les labelsPour éviter les vêtements et accessoires de qualité moyenne, les experts préconisent aux consommateurs de se renseigner en amont sur les labels textiles. Par exemple, vérifier si les articles retenus sont étiquetés « Origine France garantie », le seul label fiable pour l’origine 100 % française des produits. Il y a également plusieurs labels à connaître, tels que Minga pour les produits issus du commerce équitable, Oeko-Tex pour les textiles de qualité et sans traitement chimique et GOTS pour les produits respectueux de l’environnement.Privilégier les matières naturelles Lorsque l’on fait les magasins, les professionnels du textile préconisent de privilégier les fibres naturelles, telles que le lin, le chanvre, la soie et le coton issu des cultures biologiques. Pour l’hiver, certaines boutiques telles que Mahogany-cachemire.fr proposent des articles et accessoires en cachemire, en pashmina, en yak et en chameau. En revanche, le bambou et le polyester sont à éviter, car ces fibres nécessitent un traitement chimique dans leur processus de fabrication. La tendance « slow wear » Opposée à la consommation de masse et au gaspillage, la tendance « slow wear » gagne de nombreux adeptes. Ces dernier privilégient les vêtements de qualité et durables, quitte à y consacrer un budget plus important.

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