En 2016, les Français ont rapporté pas moins de 12 000 tonnes de médicaments non utilisés en pharmacie, soit 63 % du total estimé, selon l’association Cyclamed, chargée d’organiser la récupération de ces médicaments. La pharmacie personnelle des français compte de moins en moins de boîtes de médicaments. En 2010, l’armoire à pharmacie comptait 477 grammes de médicaments, contre 323 grammes en 2016. Pour cause, les français ont rapporté l’an passé près de 12 000 tonnes de médicaments non utilisés révèle l’association Cyclamed, responsable de la collecte et de la valorisation des médicaments, en publiant une étude réalisée en 2010, 2012, 2014 et 2016, sur un échantillon de 500 foyers représentatifs de la population française. « Les gens commencent à prendre le réflexe de ramener les médicaments à la pharmacie et non plus les jeter à la poubelle. La responsabilisation et les habitudes des patients sont ainsi améliorées », explique Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats des pharmaciens d’officine (USPO) Ainsi, 80 % des Français vont à la pharmacie pour rendre les médicaments non utilisés, et plus de 60 % assurent le faire systématiquement, selon un sondage de l’Institut BVA pour Cyclamed mené auprès de 1000 personnes en mars 2017. Les régions qui sont les meilleures élèves sont la Bourgogne-Franche-Comté (225 grammes par habitant), les Hauts-de-France (217) et les Pays-de-la-Loire (200). Les médicaments collectés par les pharmacies sont regroupés puis éliminés dans 55 incinérateurs qui récupèrent l’énergie afin de l’utiliser pour le chauffage ou l’éclairage. « Cela a permis d’éclairer et de chauffer l’équivalent de 7.000 logements tout au long de l’année », selon Cyclamed.
[...]82 médicaments vendus en France seraient actuellement « plus dangereux qu’utiles », selon la revue Prescrire. La revue médicale indépendante Prescrire, financée uniquement avec les abonnements, a dévoilé il y a quelques jours une liste de près d’une centaine de médicaments à éviter en raison des risques sanitaires « disproportionnés » qu’ils feraient courir aux personnes les utilisant. La revue déconseille l’utilisation de 91 médicaments, dont 82 vendus en France. « Des médicaments contre le rhume, la toux, l’arthrose, le diabète, Alzheimer ou le cancer…82 médicaments, ce n’est pas beaucoup sur les milliers du marché, mais ils touchent beaucoup de gens, et c’est toujours trop, puisque ce sont des médicaments plus dangereux qu’utiles », a expliqué Bruno Toussaint, directeur de la rédaction de la revue Prescrire. Des médicaments très souvent utilisés comme Actifed ou l’Humex pourraient exposer à un risque de troubles cardiovasculaires graves, voire mortels. L’ibuprofène pourrait également avoir de graves conséquences pour les femmes enceintes. Selon Bruno Toussaint « de 5 000 à 6 000 femmes en début de grossesse en prennent chaque année alors qu’elles ne devraient pas. Pour elle, c’est un risque disproportionné, et il faut privilégier dans ce cas le paracétamol. »
[...]Dans le cadre d’un traitement contre les puces, les tiques et les autres parasites, les vétérinaires recommandent plusieurs types de traitements. Ainsi, les propriétaires de chats peuvent être amenés à administrer des médicaments, des gouttes, des sirops ou encore de pipettes. Conseils pour les traitements contre les parasites. Selon les pathologies et les allergies développées par les chats, les vétérinaires prescrivent différents traitements. Les gouttes, les pipettes et les comprimés sont les plus courants. De plus, pendant la visite médicale, le vétérinaire peut également procéder à une injection si nécessaire. Les pommades et les traitements à usage externe Pour guérir les plaies des chats et faciliter la cicatrisation, les médecins recommandent souvent l’application de pommades. Ce traitement peut être appliqué également pour les problèmes ophtalmologiques et auriculaires. Si les chats présentent des symptômes de puces et d’autres parasites, les spécialistes prescrivent parfois un traitement à usage externe. Il s’agit de pipettes antiparasitaires qui doivent être appliqués à un endroit où l’animal de risque par de se lécher et d’avaler les substances. Pendant le traitement avec des pipettes, les chats doivent également porter un collier antiparasitaire, qui renforce son effet. Les médicaments à usage interne Pour le traitement des plaies, des infections et des douleurs de longue durée, les propriétaires de chats doivent administrer des antibiotiques et d’autres médicaments prescrits par les vétérinaires. Les traitements se présentent sous la forme de comprimés à cacher dans la nourriture. Si le chat nécessite un traitement vermifuge, les médecins peuvent prescrire des comprimés ou du sirop, à administrer également lors des repas. Ces solutions peuvent parfois être remplacées par des pipettes, selon l’état de santé d l’animal. Lorsque les chats sont envahis par des tiques, des puces et d’autres parasites, les maîtres doivent administrer des traitements spécifiques tels que Bravecto de la société MSD. Ce dernier permet d’éviter les allergies, les infections et d’autres maladies que l’animal risque de développer s’il avale des parasites. Le traitement antiparasitaire du laboratoire MSD est délivré uniquement sous ordonnance du médecin. Les doses varient selon le poids et l’état de santé de chaque animal. Ainsi, les propriétaires de plusieurs animaux doivent demander une ordonnance pour chacun d’entre eux. Les traitements contre les puces permettent ainsi de guérir le chat, mais également de prévenir la propagation des parasites chez d’autres animaux qui vivent dans son environnement. Conseils pour administrer les médicaments aux animaux Les comprimés pour les animaux peuvent être admirés dans la nourriture ou directement par voie orale. Dans le second cas, il est conseillé de placer le chat sur une table ou sur les genoux, avec la tête orientée à la verticale. Cela permettra de placer le comprimé directement au fond de la gorge. C’est une méthode efficace, qui permet de s’assurer que l’animal a pris la dose prescrite par le médecin.
[...]La commercialisation de médicaments sur Internet est un sujet qui a créé des polémiques ces derniers mois. Cependant, le web est devenu un support de vente incontournable dans tous les domaines, étant donné que la vente en ligne devient un confort dont les consommateurs ne peuvent plus se priver. Bilan de la commercialisation en ligne et dans les parapharmacies Dans le domaine de la santé, plusieurs études ont été réalisées pour nous révéler les tendances de la consommation de médicaments. Selon une étude réalisée par l’Ipsos et publiée le 13 octobre dernier, les consommateurs français sont enclins à acheter des médicaments sans ordonnance sur Internet et dans les parapharmacies. Michel-Edouard Leclerc, le dirigeant des Centres E. Leclerc, se déclare favorable à la commercialisation de médicaments en parapharmacie, qui permet de rendre les prix plus intéressants. La commercialisation en ligne quant à elle s’est déjà développée en France, grâce au réseau Pharmarket, qui regroupe plusieurs dizaines d’officines françaises. Le site Pharmarket.com se limite à la commercialisation de médicaments délivrés sans ordonnance et de divers produits de parapharmacie. Classement des médicaments consommés en 2013 Un autre rapport réalisé par l’ANSM (l’Agence nationale de sécurité du médicament) nous révèle le Top 30 des médicaments les plus commercialisés en France en 2013. Dans les grandes lignes, le top 3 des catégories de médicaments comprend les antidouleurs, les antibiotiques et les psychotropes. Le Paracétamol, l’Ibuprofène et la Codéine font partie des médicaments les plus consommés. De plus, un consommateur français acquiert en moyenne 48 boîtes de médicaments par an. Les enjeux des pharmacies en ligne En ce qui concerne les pharmacies en ligne, elles doivent respecter les normes de protection des consommateurs en vigueur en France. Chaque pharmacie devra publier dans l’en-tête de son site le logo de la Commission Européenne, qui renverra vers le répertoire des pharmacies agréées pour la vente en ligne. Cette démarche permettra aux consommateurs de vérifier l’authenticité des produits avant de passer leurs commandes sur ces sites. Ils pourront également obtenir des informations sur le pays où le médicament concerné a été fabriqué. La procédure de vérification à travers le logo de la Commissions Européenne sera mise en place dans le cadre de la Directive 2011/62/UE. Au fil des mois, elle sera adoptée par tous les pays membres de l’Union Européenne.
[...]A partir d’aujourd’hui les médicaments sans ordonnance sont en vente sur Internet. Pour faire baisser les prix, l’Autorité de la concurrence propose désormais de mettre fin, en partie, au monopole des pharmacies. A partir d’aujourd’hui les médicaments sans ordonnance sont disponibles légalement sur Internet. La France est l’un des derniers pays en Europe à ouvrir la vente de ce type de produits à internet. En Allemagne, les médicaments, même sur ordonnance, peuvent être commandés par le web. Par ailleurs, pour faire baisser les prix, l’Autorité de la concurrence propose désormais de mettre fin, en partie, au monopole des pharmacies.
[...]Depuis aujourd’hui, les médicaments sans ordonnance sont disponibles légalement sur Internet. Pour faire baisser les prix, l’Autorité de la concurrence propose désormais de mettre fin, en partie, au monopole des pharmacies. Cependant, la vente de médicaments en grandes surfaces « n’est pas envisagée par le gouvernement », a affirmé vendredi à l’AFP la ministre de la Santé, Marisol Touraine
[...]Selon l’agence sanitaire ANSM, 48 boîtes en moyenne par an et par habitants ont été consommées en France en 2012. Une consommation qui reste stable mais importante. La consommation de médicaments est restée importante en 2012, avec 48 boîtes en moyenne par an et par habitant. Une baisse de 1,5 % du marché a été constatée, en raison notamment de la hausse des génériques et de la baisse des prix. En effet, un médicament sur 4 vendu était un générique, contre un sur 5 en 2011. Le marché pharmaceutique a représenté environ 27,2 milliards d’euros, dont 21,1 milliards d’euros de ventes destinées aux pharmacies (-,28 %) et environ 6,1 milliards d’euros de ventes aux hôpitaux (+3 %).
[...]Selon un sondage LH2 pour Métro, plus de huit Français sur dix (81 %) déclarent qu’ils ne sont pas prêts à acheter des médicaments sur internet, craignant notamment que ce nouveau mode de vente les exposent davantage à des médicaments contrefaits ou de moins bonne qualité. Selon l’étude réalisée les 22 et 23 mars auprès d’un échantillon représentatif de 968 personnes, seuls 17 % des Français envisagent d’acheter des médicaments sur internet.
[...]Depuis 2007, le laboratoire du stress traumatique de Toulouse (Haute-Garonne) teste une pilule qui permet de soigner les traumatismes liées à de mauvais souvenirs. Agressions, accidents, décès… De nombreux souvenirs causes des traumatismes qui sont parfois difficiles à guérir. Le laboratoire du stress traumatique de Toulouse développe depuis 2007 un traitement innovant qui permet de diminuer ou de faire disparaître les douleurs liées à ces mauvais souvenirs. Le laboratoire travaille sur une molécule appelée propanolol, habituellement utilisée pour soigner les migraines. En plus de soigner les maux de tête, elle aurait la capacité d’atténuer la douleur liée aux mauvais souvenirs. Quatre études ont été réalisées depuis 2006 dont deux à Montréal, une à Boston et une à Toulouse. Parmi la quarantaine de patients qui se sont soumis à ce traitement, certains sont des victimes de l’explosion de l’usine AZF en 2001. Selon les chercheurs 70 % des quarante patients testés ont vu leurs symptômes disparaître. D’autres études doivent être menées dans les mois.
[...]Selon une étude de l’association 60 Millions de consommateurs et de la fondation France Libertés, dans environ 20 % des eaux en bouteille ont été trouvées des traces de pesticides et de médicaments. « A court terme, il n’y a absolument aucun problème de qualité. Ces eaux sont parfaitement buvables. On est dans l’ordre de l’ultra-trace, du millième de micron, c’est vraiment minuscule », explique le rédacteur en chef de 60 Millions de consommateurs, Thomas Laurenceau. « Il y a inquiétude sur la qualité de la ressource globale », résume-t-il. Si les traces de pesticides et de médicaments, dont un pour traiter le cancer du sein sont extrêmement faibles, 60 Millions de consommateurs s’interroge sur la contamination de l’environnement par les pratiques humaines. L’analyse a concerné 47 bouteilles d’eau, trois bonbonnes d’eau et une dizaine d’échantillons d’eau du robinet prélevés dans trois départements. Sur les 47 bouteilles, 37 ne présentaient aucune trace des 85 molécules recherchées. Dix contenaient des résidus de médicaments et pesticides. Du buflomédil et du naftidrofuryl, des vasodilitateurs, ont été également détectés dans l’Hepar pour le premier et dans la Saint Armand pour le second. Par ailleurs, des traces d’atrazine et d’hydroxyatrazine, des désherbants pourtant interdits en 2001 mais très persistants, ont été trouvées dans la Vittel (Grande source), la Volvic (Clairvic), la Cora (Saint-Pierre) et la Cristaline (Louise). « Ce qu’on en retire, ce n’est pas de dire que telle marque est plus risquée qu’une autre. Il n’y a pas les bons et les mauvais. Sur l’ensemble des marques, il y a un problème, poursuit M. Laurenceau. Les embouteilleurs sont extrêmement prudents, mais ça interpelle de voir qu’il peut y avoir des micropolluants, même si c’est infinitésimal, qui ne devraient pas être là ». Concernant l’eau du robinet, le constat n’est pas meilleur. Sur 10 prélèvements, huit contiennent une à quatre molécules sur les 85 recherchées, principalement des pesticides, mais aussi des résidus de médicaments.
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