Le cancer du sein est au cœur de nombreuses recherches scientifiques. Des campagnes de prévention ont régulièrement lieu pour encourager les femmes à pratiquer un dépistage. Un jeune mexicain de 18 ans vient de présenter un soutien-gorge révolutionnaire qui permettrait de dépister le cancer du sein grâce à des capteurs sensoriels. Julián Ríos Cantú, un jeune étudiant mexicain de 18 ans, a présenté au Global Student Entrepreneur Award (GSEA) en Allemagne, le soutien-gorge « Eva ». Créé avec trois collègues à travers son entreprise Higia Technologies, ce jeune homme s’est penché sur le dépistage du cancer du sein après que sa mère est été atteinte deux fois du cancer du sein qui l’a amené à faire une double mastectomie. Le soutien-gorge, baptisé « Eva », est équipé de 200 capteurs permettant d’analyser la température, le texture et la couleur de la peau des seins afin de déceler d’éventuels troubles. Pour obtenir un résultat, il est nécessaire de porter le soutien-gorge entre 60 et 90 minutes chaque semaine, ce qui aura pour effet d’observer une régularité puis de noter d’éventuels changements. Toutes les informations récoltées par le soutien-gorge sont envoyées via Bluetooth sur une application pour donner un diagnostic. Julián Ríos Cantú rappelle en revanche que le soutien-gorge Eva n’a pas vocation à remplacer les mammographies et autres examens médicaux. Ce soutien-gorge permet en effet de gagner du temps dans le dépistage. « Eva » a été jugée comme une découverte très prometteuse. Julián Ríos Cantú et ses collègues se sont vus remettre le premier prix du concours international qui récompense les jeunes qui jonglent entre leurs études et l’entreprenariat.

[...]

Le cancer du sein est le cancer qui touche le plus les femmes au niveau mondial. Une femme sur 9 en est atteinte et une femme sur 27 en meurt. Il est important d’identifier les symptômes le plus tôt possible car un cancer détecté très tôt augmente les chances de guérison. Plusieurs traitements peuvent être envisagés selon l’avancée du cancer, de la chimiothérapie à la mastectomie, découvrez comment en guérir. Le cancer du sein se caractérise par la présence de cellules anormales qui se multiplient dans le sein et pouvant se répandre dans le corps grâce aux vaisseaux sanguins ou aux lymphatiques. La progression du cancer peut aller de plusieurs mois à plusieurs années. Afin de comprendre le cancer du sein il est important d’en connaître sa composition. Il est composé de graisse, de glandes et de canaux. Les glandes ont la fonction de produire le lait alors que les canaux conduisent le liquide jusqu’au mamelon. Différents types de cancer existent qui vont toucher des zones différentes et évoluer de façon différente. Deux types de cancerOn parle de cancers non-infiltrants ou non-invasifs lorsque la tumeur ne touche que les lobules et canaux. Ils se forment à l’intérieur des canaux de lactation du sein. Lorsqu’il est dépisté tôt, ce cancer a de grandes chances de guérison mais en absence de traitement, il pourrait continuer sa croissance et devenir inflitrant. Pour un cancer inflitrant, les cellules cancéreuses envahissent les tissus autour des canaux de lactation tout en restant à l’intérieur du sein. Si la personne touchée ne se soigne pas, la tumeur peut générer des métastases qui se propagent dans d’autres parties du corps. Les symptômes Il est possible de détecter un cancer du sein en le palpant. Une bosse supérieure à un centimètre et qui n’est pas forcément douloureuse se forme. Le sein peut également changer de forme et le mamelon se rétracter. La personne peut constater une fossette ou une ride creusant la surface du sein. Dans ce cas-là, il est nécessaire de consulter rapidement un spécialiste. Le médecin va établir un premier diagnostic qui sera par la suite confirmé ou non par une mammographie. Le cancer du sein se développe généralement chez des femmes de plus de 50 ans mais des femmes plus jeunes peuvent être touchées si elles ont des prédispositions génétiques. Le traitement Le traitement dépend principalement de l’évolution et du type de cancer. Mais la chirurgie est inévitable. Elle permet d’enlever les cellules cancéreuses, cette opération s’appelle la mastectomie. Il s’agit de retirer une partie ou la totalité du sein. En cas de mastectomie partielle, il est nécessaire de faire de la radiothérapie ou de la chimiothérapie pour détruire toutes les cellules cancéreuses qui seraient disséminées dans le reste de l’organisme. Après une mastectomie, beaucoup de femmes se lancent dans la chirurgie reconstructrice et elles ont besoins de lingerie adaptée. Reha-team.fr propose à toutes ces femmes des prothèses mammaires qui permettent de retrouver une silhouette harmonieuse ainsi que de la lingerie pour retrouver leur féminité tout

[...]

Selon un rapport rendu public cette semaine, les hommes et les femmes sont inégaux face au cancer. La recherche contre le cancer continue d’avancer. Un rapport de l’Institut national du cancer et de l’Institut de veille sanitaire publié cette semaine indique qu’une amélioration de la survie pour la plupart des cancers est à noter entre 1989 et 2007. Selon ce rapport, il existe une inégalité entre les hommes et les femmes pour la guérison des cancers. Pour un même cancer, les femmes ont une survie supérieure à celle des hommes. Les cancers de mauvais pronostic (survie à 10 ans inférieure à 33 %) représentent 40 % des cancers chez les hommes et seulement 16 % chez les femmes.  Les cancers de bon pronostic (survie à 10 ans supérieure ou égale à 66 %) représentent 52 % des cancers chez les femmes et seulement 28 % chez les hommes.

[...]

Après une opération du cancer du sein, les femmes sont souvent amenées à porter une prothèse mammaire, associée souvent à un soutien-gorge adapté. Pour les seins sous-développés ou les dissymétries mammaires, il y a plusieurs types de prothèses adaptées. Elles permettent de bénéficier également d’un remboursement de la part de la Sécurité Sociale. Les prothèses mammaires sont souvent utilisées par les femmes opérées du sein, mais aussi pour les dissymétries mammaires. En plus de l’aspect esthétique, elles permettent de bénéficier de plus de confort et d’éviter les douleurs cervicales et dorsales. En cas d’ablation d’un sein, les prothèses mammaires permettent de récompenser son poids et son volume. Les prothèses mammaires provisoires et définitives Suite à une opération du cancer du sein, les patientes ont 3 possibilités : la prothèse externe, le complément mammaire ou la reconstruction du sein par la chirurgie. En ce qui concerne la prothèse mammaire, il est important qu’elle soit adaptée au type d’opération, au type de cicatrice et à la taille et forme du sein opéré. La prothèse doit être adaptée également au mode de vie de chaque femme et notamment à la pratique de certains sports. C’est pourquoi certaines femmes disposent de plusieurs types de prothèses. Pendant la radiothérapie et jusqu’au moment de la cicatrisation, les femmes opérées du sein portent souvent une prothèse mammaire provisoire. Celle-ci est fabriquée en mousse très légère, qui ne permet pas de compenser le poids du sein opéré. C’est pourquoi la prothèse provisoire est remplacée par une prothèse définitive dès la cicatrisation et la fin de la radiothérapie. La prothèse définitive permet en revanche plus de confort. Elle est constituée de plusieurs couches de gel de silicone, enveloppées dans une très fine pellicule de polyuréthanne médical. Les prothèses mammaires solidaires ou non solidaires du corps Les prothèses solidaires du corps peuvent être fixées soit par un support adhésif, soit à travers une structure de silicone adhérente à la peau. Elles permettent de réduire la tension sur la bretelle du soutien-gorge et d’améliorer le drainage lymphatique. Au contraire, les prothèses mammaires non solidaires du corps peuvent être glissées dans la poche d’un soutien-gorge adapté. Elles nécessitent seulement d’être rincées à l’eau de régulièrement. L’entretien des prothèses mammaires Les prothèses adhésives sont en générale simple d’entretien. Il suffit de changer l’adhésif avec régularité et de nettoyer la peau avant l’utilisation. En revanche, les prothèses adhérentes nécessitent un nettoyage du silicone et la peau doit être hydratée avant de la poser. Toutes ces prothèses sont très sensibles aux piqûres et aux griffures, c’est pourquoi leurs utilisatrices doivent les porter avec soin. Elles doivent être portées avec de la lingerie adaptée, que ce soit un soutien-gorge ou un maillot de bain.

[...]

Du 10 au 31 octobre, la Tour Montparnasse s’habille de rose, symbole de son soutien et de son engagement auprès de l’association « Le Cancer du sein, parlons-en ! ». La Tour Montparnasse partenaire de l’association « Le Cancer du sein, parlons-en ! » A l’occasion du mois d’octobre, mois dédié à la sensibilisation à la lutte contre le cancer du sein, la Tour Montparnasse se mobilise auprès de l’association « Le Cancer du sein, parlons-en ! ». A l’aube de son quarantième anniversaire, la Tour s’associe pour cette cause qui lui tient à coeur. Afin d’informer l’ensemble des salariés, la Tour a souhaité participer activement à la sensibilisation des femmes et des hommes qui travaillent dans cet immeuble.Le 10 octobre, près de 3 000 salariés se verront remettre le ruban rose, marque du soutien à l’association, ainsi qu’une brochure informative. Pour que tous, femmes et hommes prennent conscience de l’importance du dépistage précoce. Un habillage rose pour la Tour Montparnasse du 10 au 31 octobre 2012 Le 10 octobre, un scénario festif rose aux couleurs de l’association « Le Cancer du sein, parlons-en ! » sera dévoilé à la tombée de la nuit. Cet éclairage lumineux, imaginé par le concepteur lumière Régis Clouzet, fera écho à l’illumination en rose de l’Opéra Garnier, où se tiendra la soirée de lancement de la campagne de sensibilisation contre le cancer du sein en présence d’Elizabeth Hurley, marraine de l’événement.

[...]

Les gaz d’échappement des moteurs diesel sont à l’origine de cas de cancer, notamment des poumons et de la vessie, ont déclaré cette semaine l’Organisation mondiale de la santé (OMS). « Le groupe de travail a découvert que ces gaz d’échappement de diesel sont une cause de cancers du poumon et a également remarqué qu’ils étaient associés à un risque accru de cancer de la vessie », précise le CIRC dans un communiqué.

[...]

D’après une étude publiée dans la revue médicale The Lancet Oncology, le nombre de personnes souffrant d’un cancer pourrait augmenter de 75 % d’ici à 2030. Le nombre des personnes victimes d’un cancer pourrait ainsi passer de 12,7 millions en 2008 à 20,3 millions en 2030. Les pays pauvres seraient les plus touchés, avec un bond de 93 % des cas de cancers. Le nombre des morts par cancer devrait passer de 7,6 millions en 2008 à 13,2 millions en 2030.

[...]

Le 24 mai prochain, lors la Journée Nationale de prévention et de dépistage anonyme et gratuite des Cancers de la Peau, le Syndicat National des Dermatologues mettra l’accent sur les risques UV ; il veut en effet attirer l’attention du grand public sur les dangers d’une forte exposition au soleil et, aujourd’hui, de la fréquentation des salons de bronzage. Selon une étude publiée ce jour dans la revue Mayo Clinic Proceedings, le nombre de cancers de la peau connaît un accroissement considérable chez les moins de 40 ans aux Etats-Unis depuis les dernières décennies. Selon eux, cette explosion des cancers de la peau chez les jeunes adultes s’expliquerait par un usage accru des salons de bronzage, surtout chez les femmes. « Par effet de mode et du fait de la pression publicitaire, les Français sont de plus en plus nombreux à fréquenter les salons de bronzage. Il faut pouvoir leur dire avec force que le danger est avéré et que la situation est alarmante. Le 24 mai prochain, les dermatologues seront mobilisés pour organiser partout en France la Journée Nationale de Prévention et de Dépistage des Cancers de la Peau. Il est essentiel que toutes les personnes qui ont le moindre doute puissent venir consulter, quel que soit leur âge », souligne Luc Sulimovic, Président du SNDV. Avec 9780 nouveaux cas estimés en 2011 (4680 cas chez l’homme et 5 100 cas chez la femme), le mélanome cutané est particulièrement dangereux puisqu’on estime en France le nombre de décès imputables à ce cancer à 1620 (source INCa). Le seul traitement efficace consiste en l’ablation de la tumeur débutante. Pour permettre une prise en charge efficace et favoriser les chances de guérison, le mélanome doit être détecté dès le début de son évolution. Les risques liés à l’exposition solaire et aux UV artificiels seront au coeur des opérations de sensibilisation menée par le Syndicat dans la perspective du 24 mai.

[...]

D’après trois nouvelles études britanniques, la consommation d’aspirine à petite dose permettrait de réduire le développement du cancer. Selon ces trois études du professeur Rothwell de l’université Oxford, publiées mercredi dernier, le risque de décès par cancer chez 25 000 participants a diminué de 20 % le risque de décès en prenant quotidiennement pendant quatre ans une faible dose de 75 mg d’aspirine. Cette réduction est montée jusqu’à 30 % à 40 % après cinq ans de traitement. La seconde étude montre une réduction de 31 % du risque d’adénocarcinome déjà métastasé et de 55 % d’apparition ultérieure de métastases. Dans le cas du cancer colorectal, le risque de métastases ultérieures est même réduit des trois-quarts (74 %). Enfin, la troisième étude situe la réduction du risque de cancer colorectal proche de 40 %. L’équipe de Peter Rothwell a constaté que le risque hémorragique augmente au début des essais. Il diminue, voire disparaît après trois ans de traitement.

[...]

Des scientifiques américains ont découvert un vaccin capable de réduire la taille des tumeurs présentant la protéine MUC1, présente dans 90% des cancers du sein. Testé sur des souris, le vaccin présente de très bons résultats, avec une réduction de 80 % de la taille de la tumeur. S’il est transporté à l’homme, ce vaccin viendrait alors en complément d’une chimiothérapie.

[...]